Comment régler les nuisances provoquées par l’autoroute A4 ?
Voilà un des enjeux principaux de la campagne municipale à Charenton.
Comment éviter que ce très important axe de transit n’impact de trop sur la qualité de vie des habitants des Quai des carrières et Quai de Bercy ?
Comment éviter que ce très important axe de transit n’impact de trop sur la qualité de vie des habitants des Quai des carrières et Quai de Bercy ?
En effet, quiconque se promène sur ces quais se rend vite compte qu’il doit élever la voix pour se faire entendre, quiconque reste là plus de 20 minutes se rend compte que cette pollution sonore est insupportable et qu’elle peut rapidement influer sur l’humeur. Les habitants des quais se rendent également compte de l’impact de la pollution atmosphérique sur les murs, fenêtres, rideaux, bouches d’aérations, etc…
Ces constats ayant plus ou moins alertés les candidats au poste de maire pour Charenton, le débat sur les solutions peut-être lancé.
La majorité UMP sortante affirme très succinctement que la couverture intégrale de l’autoroute n’est pas possible techniquement. Le projet de M. BRETILLON propose donc l’installation d’une casquette à proximité du futur lycée et d’un mur végétalisé (ou mur anti-bruit) vers le quai de Bercy.
Le projet de M. BELLAICHE affirme tout le contraire, que la couverture est techniquement possible en citant a l’appui d’autres exemples de cas similaires en Ile de France, et propose la couverture intégrale des voies depuis le pont de Charenton jusqu’au Quai de Bercy. Il va même jusqu’à imaginer que des équipements pourraient être construits sur cette couverture et envisage la reconquête des quais de Seine.
Alors qui dit vrai, qui dit faux, qui ne dit pas tout ??
Dans l’état actuel, il m’apparaît clair que la couverture intégrale de l’autoroute n’est envisageable que sur la partie enfouie sous le pont des voies ferrées, à proximité du futur lycée. Sinon cela reviendrait à construire un immense sarcophage de béton, végétalisé ou non, qui boucherait la vue sur la seine depuis les quais, même si cette vue donne aujourd’hui sur l’autoroute, on imagine mal ce que cela pourrait rendre. On comprend que l’équipe de M. BRETILLON puisse qualifier ce projet de fantaisiste et utopiste.
Mais cela n’est pas la solution retenue par l’équipe de M. BELLAICHE qui propose également un enfouissement de l’autoroute sur quelques mètres afin que le toit de la couverture puisse être utilisé au réaménagement des quais de Seine. On imagine que d’enfouir l’autoroute ne sera pas chose simple mais je ne vois pas ce qui techniquement pourrait l’empêcher. Il y a certainement un fort risque de création d’embouteillage supplémentaire pendant quelques mois mais réfléchissons un peu à l’enjeu… Est-ce que le gain en qualité de vie pour les habitants de Charenton, qui pourront profiter agréablement des quais de Seine, mieux respirer et s’entendre a nouveau, ne vaut pas quelques mois de travaux et bouchons… Cela s’est bien passé comme ça à Portes de Vanves.
Quant à la simple pose de casquettes, d’abord elle ne règle pas le problème de la pollution atmosphérique, et puis il me semble qu’elle est largement insuffisante puisque proposée uniquement là où la couverture totale ne pose pas de problème (vers le futur lycée). Cette solution ne permet pas non plus de gagner de l’espace sur une nouvelle dalle créée.